ou l'acronyme pour l'appellation barbare du Trouble du Déficit de l'Attention avec ou sans Hyperactivité. Nous avons donc en face de nous des élèves pour qui se concentrer est bien difficile... Encore une fois, je ne me pose pas en spécialiste alors si vous voulez compléter avec certains éléments, n'hésitez pas à me laisser un commentaire.
Pour ce profil d'élèves, en plus des adaptations à mettre en place que je détaillerai un peu plus bas, il va falloir s'armer d'une sacrée dose d'empathie et bien souvent de patience.
Le souci avec ces élèves est, il faut bien l'avouer, qu'ils mettent la patience de beaucoup à rude épreuve. Il faut cependant garder en tête que le comportement des élèves diagnostiqués TDA/H est bien indépendant de leur volonté!
Les adaptations sont nombreuses et dépendent vraiment de l'élève mais voici les quelques conseils qui peuvent être donnés.
Dans la mesure du possible, l'élève ou les élèves doivent être placés à proximité de l'enseignant afin que ce dernier puisse aider au mieux l'élève.
Se concentrer pour ces élèves est extrêmement compliqué, alors il ne faut pas hésiter à leur proposer des activités plus ludiques autonomes. Cela sera vraiment bénéfique pour tout le monde. Pour aider, on peut proposer à l'élève des fidgets.
Personnellement, j'utilise la pâte à modeler pour la paix de tous: cette dernière ne fait pas de bruit et a un effet relaxant sur l'élève qui l'utilise.
Il faut comprendre que l'attention de ces élèves peut être troublé par tout et n'importe quoi: un camarade qui souffle, une mouche qui vole, un stylo qui tombe... Il faut donc faire en sorte que cette attention qui lui fait défaut doit être bien présente quand il le faut (passation des consignes d'un exercice, explication d'une notion importante...) mais elle ne pourra pas être constante. Ça, il faut l'accepter.
J'autorise aussi les élèves à se lever. Oh, pas à se promener, non! Mais à se dégourdir un peu les jambes. En effet, il est bien difficile pour nos élèves handicapés par ce trouble de rester assis à longueur de journée, bien souvent passifs en classe car en difficultés.
Je suis bien consciente que c'est compliqué d'avoir les bons réflexes, les bonnes attitudes avec les élèves souffrant de TDA/H mais avoir conscience des troubles, parler aux élèves, faire preuve d'empathie et faire de notre mieux est déjà beaucoup. Gardons bien en tête que nous ne sommes pas magiciens mais que nous avons à cœur, c'est certain, que nous voulons bien faire pour tous nos élèves, et ça, c'est le plus important!
Julie
Merci pour ces informations. Vos documents sont éclairants et donnent à réfléchir à nos pratiques !